26 mars 2019

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©Archives - Le Laurentien

Le maire de Rimouski, Marc Parent, explique que déjà, des propriétaires de Place St-Laurent ont signé le document visant à modifier la servitude, qui a été finalisé hier après-midi : « On est dans la dernière ligne droite. Si on réussit à obtenir leurs signatures, on a un projet, la Grande Place sera démolie cet été avec un projet de remplacement de 30-40 M$ qui va donner un second souffle et dynamiser le centre-ville. »

La ressource a été engagée conjointement par le Groupe et la Ville, puisque cette dernière possède également un projet au sein de ce secteur : « Tout ce qui est à l’ouest de la Grande Place est un projet de la Ville, on doit aménager les aires de stationnement sous-terrain et modifier la servitude pour tout cet espace. »

Le maire n’a pas voulu se prononcer sur son degré de confiance de faire accepter le projet, mais il explique que ce marathon de signatures représente un défi : « Selon M. (Georges) Le Bel (NDLR : membre du conseil d'administration de Place Saint-Laurent), les propriétaires de Place St-Laurent sont satisfaits du document à signer présentement et ils ont recommandé l’acceptation. Mais quelques personnes semblent avoir des réticences. »

Réticences

Il ajoute qu’en ce qui concerne les propriétaires commerciaux du secteur, une rencontre est encore prévue : « Il y a encore des enjeux, on négocie fort avec eux car ils ont quelques demandes additionnelles. C’est certain que pour les propriétaires de Place St-Laurent, à ma connaissance, il y aurait un tout petit nombre qui serait opposé au projet. Il serait déplorable de constater que 3-4 propriétaires, dont certains d’entre eux n’habitent pas de façon permanente à Rimouski, viennent empêcher la venue de ce projet et nous laisse dans un statu quo qui durera plusieurs années à venir. Je me tourne vers le sens civique de ces gens. »

Il évalue que la population est généralement derrière le projet et le soutient : « C’est particulier, car plus souvent qu’autrement, on voit la population se mobiliser contre une municipalité pour un projet mais là c’est vraiment la population qui marche main dans la main avec la municipalité pour l’acceptation d’un projet et c’est une poignée de citoyens qui ont le droit de vie ou de mort sur ce projet. Je me demande quelle sera la réaction de la population si le projet devait échouer. »